Normalement, vous deviez lire la chronique de l’album
"Public Library" de The Burning Hell la semaine dernière, mais vous ne le croirez jamais
il m’est arrivé une mésaventure pas banale.
Figurez-vous que je venais de terminer,
de façon magistrale, une chronique aussi brillante que bien écrite,
lorsque, voulant me prélasser au soleil, j’ai entrouvert ma fenêtre
de ma caravane et, coup du sort, un courant d’air a fait s’envoler ma chronique.
Ni une ni deux ni... et n’écoutant que mon courage, je me suis précipité sur mes chaussures
que j’ai prestement enfilées et je suis sorti pour récupérer ma chronique,
qui se promenait au gré des vents. Soudain, cette dernière finie dans la poubelle et
malchance des malchances juste au moment précis où les éboueurs sont passés et
ont embarqué la dite chronique.
Ô rage, colère et mauvais sort. Me voilà privé de
cette splendide et ô combien réussie chronique qui s’annonçait comme allant être
LA chronique qui allait tout éclipser que dis-je… (Oui pardon? Quoi!?! Pas crédible mon histoire…).
On me fait signe qu’en fait mon histoire est absolument pas crédible sous le prétexte,
fallacieux, que cette chronique pourrait être écrite sur mon ordinateur… Bon je le confesse, c’est effectivement faux,
en fait j'écris sur du papier, mais si mais j’ai inventé tout ça parce que je suis méchamment à la bourre .
En vrai c’est Médor, mon( le )) chien, imaginaire, qui, de rage, a bouffé ma chronique mais bon,
c’est une autre histoire que je me ferais un plaisir de vous narrer très prochainement.
Plus sérieusement, Public Library est le septième album de The Burning Hell.
Cet album est vraiment extraordinaire, pour peu que l’on comprenne, car tout le sel de cet album
réside dans les petites histoires que raconte chacune des chansons.
C’est rock, c’est folk, c’est hyperactif, c’est déjanté mais qu’est-ce que c’est bon !
De petites histoires merveilleusement bien écrites. Mathias Kom, le songwriter
du groupe canadien nous a pondu des petites perles d’humour.
Personnellement j’adore le duo, avec Ariel Sharrat, qui est également saxophoniste et clarinettiste,
intitulé "Fuck the governement, I love you", une histoire d’amour assez sympathique (autobiographique ?).
Une sorte d’humour à la Woody Allen (enfin de mon point de vue hein…)
On passe d’un morceau
ultra entrainant qui ouvre l’album, "The Stranger", l’histoire d’un prêtre meurtrier,
à un morceau beaucoup plus clame mais avec une histoire tout aussi délirante
d’un groupe de rock perdu dans le Yorkshire. Je ne sais pas si elle aussi est autobiographique,
mais je sais que je regrette vraiment de ne pas avoir plus travaillé la langue de Shakespeare
pendant ma scolarité pour saisir toutes les subtilités de ces petites nouvelles mises en musique.
La mélodie et le rythme de "Men without hats" va vous donner envie de danser à coup sûr
et que dire du solo de guitare…
La musique justement, parlons-en. Je suis toujours fan des groupes qui prennent
La musique justement, parlons-en. Je suis toujours fan des groupes qui prennent
le temps de peaufiner de belles mélodies, où les solos sont toujours bien posés
et là je suis servi. Darren Browne nous offre de beaux solos de guitares et
je suis absolument fan du timbre de voix et de cette façon un peu "traînante" et dandy
que Mathias Kom nous offre tout au long de l’album. Ce qui m’agace avec cet album et ce groupe,
outre le fait que le cancre que je suis ne comprend pas toutes les histoires comme il le faudrait,
c’est que cette musique et cette voix me parlent comme si je connaissais le groupe
depuis toujours mais sans jamais me rappeler un autre groupe.
J’en veux pour preuve le riff à la guitare de "Good Times" qui me rappelle quelque chose…
mais quoi ? Ou la façon de chanter sur "The Stranger" et "Give Up", mi chanté mi parlé.
Bon par contre le Monsieur doit de temps en temps abuser de substances étranges
parce qu’il faut une bonne dose de folie pour imaginer Elvis Presley et Michaël Jackson
dansant le Moon Walk jusque dans l’espace et comme le dit (mieux que je ne le ferai moi-même)
le texte accompagnant l’album "les histoires de Mathias Kom n’ont jamais été aussi étranges"
mais croyez-moi, on se laisse emporté facilement dans cet univers doux et déjanté.
En tout cas, j’espère que vous ne me tiendrez pas rigueur de mon retard,
mais croyez-moi sur parole, prenez le temps de découvrir cette perle de rock et de folk.
Pour finir, je reprendrais cette phrase au sujet de The Burning Hell et de Public Library
: "l’essence de The Burning Hell reste la même : la vie n’est pas complètement si mauvaise,
tant que vous pouvez rire un peu et que vous avez quelque chose de décent à lire".
Voilà, c’est la fin de ma chronique . J’espère que ce n’est pas la dernière et si jamais
vous n’êtes pas d’accord avec moi ben, vous pouvez toujours me le dire.
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1 réactions
1 De Fille de - 13/03/2019, 08:15
J'ai pas zappé pazapages! même si j'aime moins que le dernier billet :) Mais oui !!!! il en faut pour tous les goûts!!!!