Halte au feu ! Stop ! On arrête tout.
Encore un Neil YOUNG !
Et une musique de film, un western en plus, réalisé par Daryl Hannah la compagne actuelle du Loner,
actrice bien connue, (c’est elle qui se fait enlever un œil dans Kill Bill ou qui joue dans Blade Runner).
Bref, elle a réalisé un film à petit budget (125.000 $) pour Netflix dans lequel Neil joue le rôle de « l’homme au chapeau noir », ça me cause les chapôts .
Pas encore vu le truc qui sort fin Mars, début Avril
Allons à
l’essentiel : la piste 10, «
Cowgirl Jam » est une tuerie, une de
ces boucheries électriques que mitonne
de temps en temps le Loner quand il lâche les chevaux. Dix minutes de folie. Les petits Nelson (fils de Willie)
envoient du lourd et le vieux lion caracole par-dessus comme un fou furieux en rut.
Une bonne raison de se réconcilier ( pour certain(e)s!) avec notre homme d’autant que sur les vingt autres titres
on trouve du grain à moudre comme on dit dans le poste.
Avec ce morceau, l’espoir renaît dans les chaumières, pas dans la mienne, un peu échaudées par certaines des dernières productions du Canadien.
C’est une
musique de film alors,
fatalement, on y trouve des intermèdes assez courts,
des titres qui se nomment « Paradox Passage » et qui ont vraisemblablement vocation à être des liens
entre les scènes du film ou comme ce petit bout d’« Happy Together » siffloté une poignée de secondes.
Aussi une version de « Pocahontas » complètement revisitée avec cet orgue qui donne une superbe profondeur à la musique.
Du coup, on jette une oreille attentive. Le Loner a, pour une fois, soigné sa production vu que c’est pour accompagner le film de sa dame !
Et le voilà qui nous torche un « Angel Flying Too Close to the Ground » acoustique,
plutôt bien, très intime et minimaliste. Je vous le dis, les gars, ns avons pas le Loner !
Et il nous fait péter le banjo sur la dernière piste de l’album, « Tumbleweed ».
Ecoutez Ici deux morceaux de cet Album :
Et dans le magasin, on trouve également une belle version de «
Peace Trail »
une nouveauté, « Diggin' in the Dirt » (rien à voir avec la chanson de Peter GABRIEL) encore acoustique, toujours agréable.
Tout cela confirme la bonne influence des Nelson’s Brothers sur la créativité du Loner, encore très palpable sur
« Running to the Silver Eagle » où il ressort son harmonica avec le groupe, derrière, qui envoie un sacré bon tempo bien lourd
Pour faire diversion, un « Baby What You Want Me to Do? » encore acoustique, très doux. Et encore un morceau acoustique, « How Long? », réussi.
Alors si l'on récapitule depuis le début, on trouve un paquet de bonnes chansons, souvent acoustiques,
avec un titre électrique de folie digne des envolées de « Weld », bref cette BO est une plutôt bonne cuvée.
Enfin, et pour une fois, la pochette est réussie.
On peut supposer que Neil est habillé avec les fringues du film, assis sur une chaise en bois, dans un champ avec la prairie et les montagnes en arrière-plan.