b8638e08fea3ecb97c958061f97.jpg Le rockeur de 71 ans sortira un nouvel album le 1er décembre : THE VISITOR

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Les années passent mais sa flamme militante brûle toujours. Le géant canadien du folk-rock, Neil Young
a accompagné vendredi l'annonce de la sortie de son 39ème album d'une pique à l'adresse de Donald Trump : 
l'Amérique n'a pas besoin qu'on lui rende sa grandeur. 
Lettre d'amour à une certaine idée des États-Unis. Le rockeur de 71 ans retrouve le groupe Promise of the Real pour The Visitor
qui sortira le 1er décembre. Son premier titre "Already Great" claque en réponse au fameux slogan de campagne du président américain "Make America Great Again
(Rendre à l'Amérique sa grandeur). Sur fond de guitare rugueuse et de piano, Neil Young glisse un 
"Au fait, je suis Canadien et j'aime les États-Unis" ("I'm Canadian by the way and I love the USA"), saluant la "liberté" qu'il y a trouvé.




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"Vous êtes déjà grands/vous êtes la terre promise/vous êtes la main tendue
("You're already great/You're the promised land/You're the helping hand"), poursuit le musicien 
avant de conclure avec des voix scandant "Whose streets ? Our streets"("À qui sont les rues? Les rues sont à nous"), 
mot d'ordre souvent entendu aux États-Unis dans les manifestations du mouvement "Black Lives Matter", 
qui dénonce les violences policières contre les Noirs. Trump et Neil Young, acte II. 
La politique et Neil Young, c'est l'histoire d'une longue passion. Son hymne Rockin' in the Free World, sorti en 1989
dénonçait les politiques du président américain républicain de l'époque, George H. W. Bush
mais avait rapidement été repris en étendard en Europe de l'Est lorsque le communisme s'effondrait
Donald Trump aussi avait repris Rockin' in the Free World pendant sa campagne pour la Maison-Blanche, 
indignant Neil Young comme plusieurs artistes progressistes outrés de voir leurs chansons utilisées par le candidat populiste de droite.



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Dans « Already Great », la ligne « By the way, I’m Canadian/But I Love the USA » introduit 
un Visitor éclectique où l’anti-Trumpisme n’interdit pas quelques fantaisies : 
on entend Neil Young rapper comme un prédicateur sudiste dans « Fly By Night », 
utiliser à nouveau l’option hymne symphonique de Living With War avec « Children of Destiny » 
et visiter une fête foraine tex-mex lors d’un atypique « Carnival », quelque part entre Iggy Pop et Willy Deville.




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Que les ultras se rassurent : le songwriter ecolo-bucolo fait toujours dans le midtempo country 
Almost Always » et « Change of Heart », comme des chutes de Comes a Time
et termine le disque avec 10 minutes de spleen acoustique sur le très beau « Forever ». 
Il fait aussi ferrailler sa fidèle Gibson Blackie quand les folk-rockeurs juvéniles de Promise of Real provoquent 
le vétéran du larsen dans ses derniers retranchements électriques (les interludes rouillés de « Diggin’ a Hole » et « When Bad Got Good »). 
Dans The Visitor, Neil Young salue sa muse créative et trouve son nouveau Crazy Horse.



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Neil Young réserve un très beau cadeau de Noël à ses fans. 
Le chanteur sort non seulement son prochain album The Visitor, mais il a également prévu d’ouvrir 
toutes ses archives au grand public. La nouvelle a été communiquée par le chanteur lui-même
dans un récent post Facebook. Neil Young explique : « [Ces archives] sont à explorer, vous pouvez expérimenter 
chaque chanson déjà sortie de la meilleure façon possible. » Les archives seront totalement gratuites : 
« C’est ainsi que cela doit être. Tout est gratuit. » 
L’intégralité des archives du chanteur seront disponibles dès le 1er décembre sur le site consacré. 
Il y explique d’ailleurs les conditions d’écoute qu’il proposera. Chaque morceau sera proposé en HD, dans un format adaptable 
à toutes les bandes passantes. L’objectif : offrir « la meilleure qualité audio possible, directement depuis les mixs haute résolution. » 
Jusqu’ici, les archives de Neil Young n’étaient pas disponibles en streaming audio. 
Le chanteur a changé d’avis, en créant un site « non seulement pour les autres mais aussi pour moi-même. » 
Celle-ci devrait proposer un contenu mastodonte allant de son premier single paru en 1963 jusqu’à ses dernières productions en date. 
Gratuit le premier mois, ce Spotify/Deezer/AppleMusic (rayez la mention inutile) haute-définition 
à vocation interactive devrait offrir progressivement quelques trésors enfouis dans la grange de son ranch de la Napa Valley… 
tout en reléguant dans les tiroirs et au rayon des chimères le lecteur Pono 
et la sortie physique du tant attendu deuxième volume du massif coffret Archives, paru en 2009.



R-10815852-1504780422-6621.jpeg [320x200fracas].jpg Neil Young The Visitor (Reprise/Warner). Sortie le 1er décembre. Lancement de la plateforme digitale Archives le même jour.