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                                                                                 TOMMIGUN


                         Yop les gens ! 
Que je vous raconte en deux mots un truc… paniquez pas, çà tient en pas grand chose et pourtant essentiel : la musique. 
Z’allez me dire, oui, comme tout le monde, mais perso (sans prétention aucune hein !), ça prend une autre dimension, 
je « vis » vraiment ce que j’écoute (j’ai Le poil du bras qui se dresse facile à la moindre alerte sensorielle auditive), 
mais en même temps je décortique chaque note, accord, modulation, rythme, tonalité… 
un truc de malade qui pourrait nuire à mon ressenti, oui mais non.


                       Ô le pauvre, allez vous penser ! (enfin j’espère) 
Oui, mais non, ça va. Je vais bien. 
Bref, à force d’avoir entendu moultes choses, du bon, du moins bon, du pire que tout, et tout ça, 
si la bonne fée de la musique avec un grand M venait me rendre visite une nuit et me demandait : 
« ô toi qui n’a jamais été fichu de composer quoique ce soit, juste capable (et encore !) de jouer des notes déjà écrites 
par des soi-disant génies de l’ affaire musicale… fais un vœu et je l’ exaucerai ! » 
Sérieux ? Déconne ! Pas besoin de réfléchir deux plombes, je me suis déjà préparée à l’éventualité 
et j’ai la réponse au cas où cette fée prétentieuse se pointerait.


                       Voilà ! C’est tout ! L’autre jour, ça remonte à quelques mois, je tombe par hasard sur un article 
où il est question d’un groupe belge (bruxellois). Oui, j’avoue, j’aime et je suis de près l’actu musicale belge 
que je trouve fort riche et variée. Hop, direct, je clique :                           Le groupe belge : Tommigun



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Comment dire…ce que je disais plus haut : « le » poil du bras au garde à vous. Et hop, je la remets des fois que, 
je me serais laissé emporter. Non, pas d’erreur ! Et j’en reviens à ce que je disais tout à l’heure, 
à propos de mon vœu déjà tout prêt dans ma tête. Je "voudrais" un jour composer une mélodie, 
le truc qui vous reste dans la tête, qui ne peut plus vous quitter. Pas compliqué hein ! 
Juste quelques notes qui vont bien ensemble. En fait, si justement, c’est là que ça se complique. 
Ces quelques notes, aussi simple que ça puisse paraître, faut qu’elles aillent bien ensemble, 
qu’elles coulent de source, qu’elles paraissent évidentes.

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Groupe bruxellois pratiquant un rock alternatif temporisé, Tommigun est composé de cinq musiciens et chanteurs. 
On a donc Kaat Arnaert (chant), Joeri Cnapelinckx (claviers et chant), Pim De Wolf (basse et chant), 
Thomas Devos (écriture, guitare et chant) et Mattijs Vanderleen (batterie et chant),
et sur les deux 1er albums violon et chant Aurélie Doorzee.
une équipe qui se destine à nous distiller une musique posée et reposante, nous offrant un côté du rock-alternatif 
diamétralement opposé à celui qui nous percute de plein fouet le corps dû à une musique cassante et poussive.



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Un chant venant tout droit des US et aussi du passé nous embarque dans un univers vintage, 
avec en arrière plan un folk-rock. S'ensuit un rock venu tout droit de la scène rock'n'roll parallèle, 
gardant toujours cette touche américaine louvoyant entre rock et folk, avec ce petit côté plus moderne 
grâce aux claviers en arrière-plan. A des années lumières du gros costaud présent sur la pochette, 
le contenu sonore s'apparente plus à un rock'n'roll alternatif positionné près des productions américaines.



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Un pop-folk introduit encore ce chant et ces chœurs de cowboys entrecoupé de sonorités électroniques, 
tout en conservant un tempo posé. Souvent proche d'un rythme de ballade acoustique, on constate un travail vocal 
en parfaitement harmonie avec cette orchestration souvent feutrée. 
Le chant à plusieurs voix et ces introductions de claviers colorent avec subtilité ce pop-folk de sonorités 
résolument plus modernes. Jouant quelque peu sur deux époques, 
Tommigun propose ici une démarche musicale plutôt personnelle et décalée.



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Un chant souvent mélancolique sans être lancinant se positionne par rapport aux chœurs 
et à l'orchestration, offrant à l'auditeur un voyage proche du pop-rock, 
du folk-rock et de l'Amérique. Attention des sonorités électroniques vont surprendre plus loin, 
nous déstabilisant quelques instants, le temps que le chant revienne. 
Ces mêmes sonorités électroniques qui vont ensuite insuffler un tempo soul 
pour maintenir la transition sonore. Puis un piano classique vient tout basculer, revenant à une ballade mélancolique 
où chant et chœurs nous bercent. On termine cette étrange épopée avec le retour d'un électro-folk qui s'est immiscé 
dans l'album depuis quelques chansons.


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Partant d'un folk-alternatif minimaliste, le groupe saupoudre crescendo ces compositions d'introductions 
légèrement électroniques, permettant la construction d'un album bien plus complexe que l'on y croit ! 
Plusieurs écoutes attentives seront nécessaires pour pouvoir apprécier toutes les nuances proposées. 
                              Voilà un choix personnel et parfaitement assumé.





Come Watch Me Sisappear ‘ album ‘ sorti en 2010 
Prétenders ‘ album ‘ sorti en 2012 
Wooden Son ‘ album ‘ sorti en 2016