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Alors comme ça tu veux devenir une star du rock’nroll ? Critique cinglante et à demi voilée du succès préfabriqué des Monkees
cette question posée le sourcil levé anticipe de quelques semaines la sortie de « Younger Than Yesterday », 
le quatrième album des Byrds. La trompette d’Hught Masekela rippe sur les entrelacs 
de la douze-cordes élèctrique de Roger McGuinn, la basse robotique de Chris Hillman et une double ironie : 
les cris de teeny-boppers surexcités, captés lors d’un concert du groupe à Bornemouth, ne viennent-ils pas rappeler que les Byrds 
devaient aussi leur succès initial à une reprise clés en main, celle du Mr. Tambourine Man de Dylan ? james-carr-the-dark-end-of-the-street-1967-2 [320x200fracas].jpg
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Enregistrée aux mythiques Hi Studios de Memphis et portée par les vibratos de la guitare de Reggie Young
"The Dark End of the Street" est décrite par son co-auteur Dan Penn, Le Gershwin de la soul, comme la « la chanson ultime de l’adultère ». 
Son coin de rue sombre abrite les amours illicites d’un couple condamné à s’aimer 
 dans les ombres de la nuit et à s’ignorer à la lumière du jour . James Carr, auteur de faces remarquées pour le Label Goldwax
en fera sa signature et un modèle que les reprises ultérieures d’ Aretha Franklin, Linda Ronstadt et Cat Power ne parviendront pas à surpasser.



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Annus horribilis pour les Stones ( arrestations, procès, panne d’écriture…), 1967 s’ouvre pourtant sur un single historique
frénétique, sexuel et furieusement pop. "Let’s Spend The Night Together" conclut une série de one-shots inégalée 
au cours de leur carrière en succédant à "Paint It Black", "Have You Seen Your Mother", "Baby", "Standing In The Shadow"  
et autres régals en 45-tours. "Ruby Tuesday", le verso romantique de ce double-single, n’est pas mal non plus….



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Chicago en a gravé une version mémorable et vous l’avez encore entendu dernièrement dans 
le dernier spot télé d’ Amazon ( tête de Cons ), « I’m a Man », le manifeste alpha du Spencer Davis Group
est le fruit de l’organe ( Hammond B-3 ! ) miraculeux d’un Steve WinWood encore adolescent et du producteur Jimmy Miller
qu’on retrouvera quelques mois plus tard aux manettes du premier album de Traffic et de Beggar’s Banquet  ( de veau !!) pour les Rolling Stones
Un hymne proto-Santanesque à ne pas confondre avec son homonyme signé Bob Diddley, et encore moins avec « je suis un homme « de Michel Polnareff.



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Si leur Album « Sgt. Peppers » contribue à sanctifier le format 33-tours, les Beatles n’en oublient pas pour autant 
de sortir des singles autonomes taillés pour grimper en haut des charts et museler le concurrence ( voir rance ) . 
Trois hit-singles rien qu’en 1967.



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Chef-d’œuvre
de la sunshine pop grâce à ses harmonies Brian Wilsoniennes et son refrain euphorisant, 
"Happy Together" dissimule (et l’âne aussi ) pourtant une histoire d’amour purement fantasmée par des chœurs 
en lévitation et des cuivres triomphants. Le saviez-vous ?, 
: il existe un degré de séparation entre ce standard sixties émerveillé et Frank Zappa. Mark Volman et Howard Kaylan, les fondateurs des Turtles
atteriront quelques moi plus tard chez les Mothers Of Invention 
sous l’identité de Phlorescent and Eddie, avant de fonder le duo iconoclaste les Flo and Eddie



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»Dans la vie, y'a des cactus, moi j’m pique de le savoir, Aïe ! Aîe ! Ouille ! Aîe ! Aîe ! Aîe ! » 
Extrait de son premier album paru en octobre de l’année précédente ( et écouté à un million d’exemplaires ),
le tombeur de la belle Françoise ( euh en 1967…) enfonce le clou d’une nonchalance distinguée qui sera 
sa marque de fabrique au fil des années à venir. Sur des paroles de Jacques Lanzmann, son parolier attitré, 
Dutronc confirme sa faculté à balancer, avec une désinvolture désarmante, des compositions irrésistibles, soutenues par un canevas  
rythmique plus puissant qu’il n’y paraissait quand ses Cactus sortaient des médiocres transistors ( ou raison) de l’époque. 
Mais le champion de la dérision montrera très vite qu’il n’y a pas que dans ce registre qu’il excelle. 
Avec « Il est cinq heures , paris s’éveille », le trublion des dernières années De Gaulle s’appliquera dés 1968 
à démontrer qu’il faudrait désormais compter avec lui. Avec Gainsbourg et Polnareff, 
il est de ceux qui renvoient doucement mais sûrement les icônes ( et Kônnes !) yé-yé à leurs études et ouvrent le chemin 
à une variété française plus mûre, souvent sous influence anglo-saxonne, mais pas que !



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En février 1967, Stax fait une nouvelle percée dans les transistors de la France Gaulienne 
grâce au Téléfon de Nino Ferrer. Sur un rhythm’n’blues cuivré estampillé Booker T and the MG’s
le soul brother tricolore numéro un s’adonne à son passe-temps favori : les listes. 
Après les ingrédients du pique-nique des Cornichons et les amnésies temporaires d’Oh ! Hé ! Hein ! Bon !
le téléfon énumère son carnet d’adresses féminines et l’énigmatique Monsieur Gaston, celui dont le « téléfon son « . 
Cinquante ans plus tard, on n’a toujours pas décroché…



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Si Maurice Ravel avait pu écouter Beck’s Bolero, l’aurait-il autant détesté que son propre Boléro
Nul ne le saura jamais, c’est que Jeff Beck, Jimmy Page, John Paul Jones et Keith Moon, premier super group 
on ne peut plus éphémère de l’histoire du rock, signaient en 1967 un instrumental proto-métal 
qui préfigurait les assauts heavy de Led Zeppelin. Et que le chemin parcouru par Jeff Beck depuis que le peu 
scrupuleux producteur Mickie Most avait réussi à le convaincre de chanter l’ânerie pop Hi Ho Silver Linning en face-A : 
« Quand je pense à cette chanson, j’ai toujours l’impression d’avoir une lunette de chiottes rose autour du cou… » 
Qu’il se rassure : depuis, sa guitare chante pour lui et c’est bien mieux comme ça .



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De la mélodie baroque de Syd Barrett aux claviers interstellaires de Rick Wright sans oublier un personnage central atypique 
( Arnold Layne était un voleur de petites culottes opérant dans les environs de Cambridge ) ; 
le premier single de Pink Floyd ne possède aucun équivalent dans la production de l’époque. 
Lancé en éclaireur du visionnaire « The Piper At The Gates Of Dawn », ce tube en hallu indique déjà 
la future direction du Floyd : vers l’infini et au-delà.



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Hey Joe, le premier hit du gaucher flamboyant, étant emprunté à Tim Rose et au folklore traditionnel. 
Son successeur est une composition originale à plus d’un titre mêlant thèmes de science-fiction, saturations fuzz, 
guitares repassées à l’envers (mieux pour le col !) et une introduction d’anthologie reprenant les fameux tritons interdits, 
plus connus sous l’appellation des « accords du diable ». « Purple Haze all in my brain » : déniant toute allusion aux drogues psychédéliques, 
Hendrix racontera avoir tout simplement rêvé d’un « brouillard mauve l’ayant entièrement englouti avant d’être sauvé par Jésus ». 
Compris ???



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« Girl, You’ll Be A Woman Soon » littéralement, ça veut dire » fille, tu seras une femme bientôt », ce qui veut dire « je vais pouvoir te sauter ». 
« Tu es une enfant, pourtant demain tu seras femme, il le faut bien ».Un gars voit une jeune fille se former, 
et il pense « bientôt je te mettrai ». Ce n’est pas pédophile, mais limite », explique Dick Rivers 
qui connait bien la chanson, vu qu’il l’a reprise dés 1967 dans « The Dick Rivers Story » 
sous Urge Overkill en fera même un tube mondial sur la BO de Pulp Fiction.



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Un an plus tôt, la première version alanguie de The Great Society avait décroché un timide succès régional 
dans la baie de San Francisco. En avril 1967 la création de Darby Slick ( le beau-frère de Grace ) , 
accélérée après une suggestion de Jerry Garcia, devient le morceau générique de la contre-culture californienne 
entre les mains du Jefferson Airplane. Pièce centrale du monumental « Surrealistic Pillow » aux côtés du lysergique 
White Rabbit, Somebody to Love dissimule néanmoins sous ses airs hédonistes un plaidoyer pour la monogamie. 
Pour l’amour libre, on repassera…



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Avec le trio Holland ( mais non …)/ Dozier/ Nickolas Ashford et Valerie Simpson étaient les architectes en chef de l’usine à tubes de Motown
On raconte que Dusty Springfield aurait dû être la première interprètre de la soul/pop Himalayesque d’ Ain’t No Mountain Hight Enough
mais le couple de songwriters lui préféra le duo sélect Marvin Gaye/ Tammi Terrel. La composition portera également chance à Diane Ross 
en lui donnant son premier numéro un en solo en 1970. En revanche, Hillary Clinton, qui l’avait choisie comme chanson de campagne, 
n’est pas parvenue ( ou habillée) à gravir la montagne avant Donald Trump ( berkkkkk) lors de la dernière présidentielle.



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En Juillet 1967 Light My Fire brille à la premier place au Billboard et impose les Doors avec le premier album dont il est extrait . 
Album qui est sorti il y a 50ans ( anniversaire ) en pleine période hippie ; une bombe par sa vision noire et 
apocalyptique qui décrit le cauchemar américain. Douze ans plus tard, 
Coppola utilisera The End en ouverture d’ Apocalypse Now.



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Dans Voyage au bout de de l’enfer, Robert de Niro et Christophe Walken se partagent la plus belle scène de Karaoké 
de l’histoire du cinéma en chantant l’irrésistible standard de Frankie Valli à le veille de leur départ au combat. 
Modèle de progression mélodique débouchant sur un refrain explosif, le single ouvrant la carrière solo 
de la voix suraiguë des Four Seasons fera l’objet d’innombrables reprises, des Supremes à Amanda Lear
mais la version originale reste définitivement good to be true.



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Vous n’étiez pas à Londres au printemps 1967 ??? Pas Grave : Ray Davies, le conteur des Kinks, vous plonge au cœur d’une Albion 
déjà nostalgique des grandes heures du Merseybeat. Longtemps, on avait cru déceler les identités de Terence Stamp 
et Julie Christie, acteurs glamour du swinging London ; derrière le couple d’amoureux Terry et Julie
En réalité, Davies et ses harmonies vocales crépusculaires évoquaient avec mélancolie la génération 
 de sa grande sœur ayant grandi durant la deuxième guerre mondiale. Un autre Waterloo….



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» Tu danses ? ». On ne compte plus le nombre d’invitations à rejoindre la piste pour un slow 
prêt à emballer dès les premières notes d’orgue de Matthew Fisher. Célèbrement basé sur le liturgique J’ai déjà un pied dans la tombe de Bach, 
A Whiter Shade Of Pale incarne de manière définitive le slow sixties. Il définit aussi l’unique succès mondial d’un groupe 
trop vite rangé dans la catégorie des one-hitwonders ( pour aller plus loin, écoutez donc le majeur « A Sally Dog » ), 1969.



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Décidément, l’orgue faisait des ravages en 1967 : après l’intro néoclassique de Light My Fire et 
les nappes D’ Hammond d’A Whiter Shade Of Pale, Michel Polnareff ( encore sans lunettes !) propulse son Roi Des Fourmis 
sur une obsédante ritournelle de claviers. « Je suis-je roi des fourmis / misantrhope et petit / tyrannique et gentil. 
« le texte, co-écrit par Gilles Comme d’habitude Thibaut, est aussi incisif qu’une production Spectorienne 
augmentée de percussions primitives et d’une flûte à coulisse, une ingénieuse idée de l’arrangeur Jean Bouchéty
Quand Polna était le Roi tout court…



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« J’ai écrit plus de 300 chansons supérieures à celle-là », commente le bougon soulman celte au sujet de son premier single 
en solo et son plus grand succès dans les charts ( pas d’assaut). Cette rare incursion dans la pop West Coat 
accompagnée par les cœurs radieux des Sweet Inspirations a été très mal vécu par Van The Man
une entourloupe comptable avec Bert Berns, le patron de Bang Records, et la censure du titre original 
( Brown-Skinned Girl , trop risqué pour les FM de l’époque ) alimenteront une rancœur tenace vis-à-vis de l’industrie «