Le pianiste américain Leon Russell est mort, ce weekend, à l’âge de 74 ans, de son vrai nom  Claude Russell Bridges, (né le 2 avril 1942 à Lawton, Oklahoma) 
Il s’est éteint paisiblement dans sa résidence de Nashville. C’est sa femme, Jan Bridges, qui a annoncé la nouvelle dans un communiqué. 
L’artiste était en convalescence, après une opération du coeur qu’il avait subie au mois de juillet dernier. 
Léon Russell est un auteur-compositeur-interprète et guitariste de légende, 
qui distille ses sonorités boogies, rock, blues, country, mâtinées de gospel depuis plus de 50 ans.




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Ce musicien installé à Los Angeles depuis la fin des années 50, doué pour pratiquement tous les instruments a été l’un des plus demandés de sa génération. 
Adolescent, il a accompagné Jerry Lee Lewis à ses débuts, travaillé avec le Phil Spector de la grande époque, avec les Byrds et Ike et Tina Turner.
 Médiatisé lors de son association avec Joe Cocker en 1970, il a accompagné Eric Clapton, Bob Dylan et George Harrison 
et publié une série d’albums allant du blues-rock à la country et au blues-grass. 
A quatorze ans, il joue déjà dans des orchestres professionnels. Formé au piano classique par ses parents à Tulsa, 
il apprend la trompette à 13 ans.. Usurpant l’identité d’un ami plus âgé que lui, il arrive à Los Angeles a dix-sept ans, en 1958, pour y travailler. 
Au début des années 60, il va devenir un des musiciens de studio les plus réputés, et on peut l’entendre dans certains enregistrements 
de Bobby Darin, de Beach Boys ou de Paul Revere and the Raiders, mais aussi de Frank Sinatra ou Barbara Streisand.





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Il apporte sa contribution au fameux mur ( pas de Berlin, ni le prochain au Mexique )de son si caractéristique des succés des Crystals, des Ronettes. 
C’est lui aussi qui joue les arpèges du ‘’ Mr Tambourine Man ‘’ des Byrds. En 1968, avec le guitariste Marc Benno 
( qui fera dans les années 70 une intéressante carrière solo ) , il forme Asylum Choir, dont le 1er album, sans titre, qui même curieusement rhytm’ n’ blues, pop et psychédélisme, 
est un grand succès critique mais un échec commercial complet. Asylum Choir II d’inspiration plus blues, est d’abord mis au placard, puis exhumé en 1971, 
lorsque Leon Russell aura accédé au vedettariat. Entre-temps il se fait remarquer par sa participation à l’album ‘’ Accept No Substitute "( en 1969 ) 
de Delanoe and Bonnie, ainsi que pour la tournée qui s’ensuit et qui lui permet de jouer aux côtés d’ Eric Clapton et George Harrison, 
il noue ( ’’les ‘’ gars ! ) avec l’un et l’autre de solides liens d’amitié. On le retrouve ensuite aux côtés de Joe Cocker, à qui il donne le tube ‘’ Delta Lady ‘’ 
et pour lequel il met sur pied les tournée ‘’ Mad Dogs And Englishmen ‘’, dont seront tirés un album et un film à succés… 
 Leon Russell , avec ses longs Cheveux aux reflets argentés et son haut-de-forme ( un des Residents !! ), est alors le ‘’ second rôle ‘’ le plus populaire du rock.





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En 1970, il passe au premier plan avec un album simplement intitulé Leon Russell. La liste des invités est étourdissantes : on n’y trouve pas moins que 
Steve Winwood, George Harrison, Ringo Starr, Bil Wyman, et Charlie Watts, pour ne citer que les plus connus. 
Il y trouve enfin sa formule, mêlant gospel, blues, jazz, rock et country en forçant l’attention 
avec sa voix puissante, mais bizarre parfois un peu grinçante ; l’accueil critique est dithyrambique ( et moutons même ). 
 Le meilleur est encore cependant à venir, et Leon Russell And Te Shelter People ( 1971 ) , où brille notamment une version exceptionnelle 
du ‘’ Beware Of Darkness  '' de George Harrison, l’impose enfin au grand public.  
La même année, il joue dans le 45 tours ‘’ Watching The River Flow’’ de Bob Dylan et  
participe au fameux ( et pas fumeux ) concert au profit des sinistrés du Bangla-desh ( et oui justement ) .





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Il part ensuite en tournée avec les Rolling Stones. Quand il sort ‘’ Carney ‘’, en 1972, il est au somment de sa popularité, et l’album grimpe, grimpe, grimpe jusqu’au N °2. 
On y remarque ‘’ The Masquerade ‘’ qui donnera plus tard son premier tube, couronné par un Grammy, à George Benson. 
Puis il brisera son image avec ‘’ Hank Wilson’s Back'', Vol.1, plus tard le Vol.2. Un Hommage à son presque homonyme Hank Willimas. 
C’est un excellent album de country and Western, en compagnie de Willie Nelson. 
u début des années 80, il se tourne vers le bluesgrass, mais n’obtient pas de réponse du public.



Musicien avant toute chose, Leon Russell avait décidé de repartir en tournée dès le mois de janvier prochain malgré un état de santé compliqué. 
Leon Russell était toujours considéré comme une véritable légende dans le monde du rock. 
Rentré en 2011 au mythique Rock and Roll Hall of Fame, Leon Russell continuait de travailler avec toujours autant de passion, 
malgré une maladie qui l’affaiblissait.
 Il a fondé à Tulsa son propre studio d'enregistrement baptisé The Church Recording Studio repris depuis par Steve Ripley, son ancien ingénieur du son 
et fondateur du groupe country The Tractors. 
Il accompagne Bob Dylan dans son Never Ending Tour à partir du 24 juillet 2011.





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